Pas facile de vivre avec un bouton de fièvre n’est-ce pas ? Vous retrouverez-vous dans mon témoignage ?
C’est depuis mon plus jeune âge que mes premiers boutons de fièvre sont survenus. J’en ai encore gardé des souvenirs très marquants. Par exemple, en classe de maternelle durant la récréation, à force de me moucher à cause de mon rhume, j’ai par mégarde arraché mon bouton de fièvre et du pu s’en écoula abondamment! Ce qui a eu pour effet de surprendre mes camarades.
Vivre avec un bouton de fièvre en Primaire
En primaire (CP-CM2), à cause de ma maladroitesse, je propageais mes herpès labiaux à plusieurs endroits autour de ma bouche ou sous mon nez.
C’est à cette époque, que j’ai compris la gêne que me provoquaient les boutons de fièvre. Sans aucun remède à l’époque, je me suis attelé à créer des potions « magiques » à base de plantes, de fruits et d’autres ingrédients secrets. Sans aucun succès de guérison.
Au collège (6ème – 3ème)
Au collège, sont venues les premières moqueries, ne faisant vraiment pas plaisir et me rabaissant.
Alors oui, pas facile d’assumer un bouton de fièvre et de vivre avec.
Un bouton de fièvre n’est pas esthétique, ce n’est pas facile de se montrer aux autres, le cacher devient alors nécessaire. D’autant plus, qu’au collège, on souhaite plaire et séduire, un bouton de fièvre vient alors un peu tout gâcher.
Le bouton de fièvre ne possède selon qu’un seul point positif, c’est qu’il ne dure que généralement que quelques jours. Cependant, ces quelques jours paraissent être une éternité, il se pouvait que mon bouton de fièvre résiste et dure plusieurs semaines.
C’est cette période du collège qui a été pour moi la plus traumatisante. Les collégiens ne sont malheureusement pas indulgents et les moqueries basées sur le physique sont fréquentes et récurrentes.
Au lycée (2ND-Terminale)
Cette période du lycée fut pour moi bien plus facile à vivre. J’arrive dans un nouvel établissement, je n’y connais personne, j’y suis également bien accueilli et me sociabilise plutôt vite.
Les lycéens sont déjà de jeunes adultes et j’en suis moi-même un. Je m’assume et je prends davantage confiance en moi. Les moqueries ne me touchent plus comme avant, peut-être est-ce une question d’habitude…
Pour conclure sur l’époque de mon enfance, la période la plus délicate à vivre a été sans aucun doute celle du collège. Sans aucun traitement efficace à l’époque, il fallait assumer.
Pas facile de vivre avec un bouton de fièvre n’est-ce pas ? Si tu t’es retrouvé dans mon témoignage, n’hésites pas à le commenter.