Les moyens de contraception pour lutter contre l’herpès génital

Les moyens de contraception pour lutter contre l’herpès génital

L’herpès génital, comme la plupart des IST, est une plaie. Elle fait d’ailleurs partie des infections sexuellement transmissibles les plus répandues au monde. Si vous avez le malheur d’être infecté, le virus vous suivra ad vitam aeternam, et il vous faudra alors agir en conséquence.
On estime qu’en France, 270 000 personnes sont sujettes à des crises, quand 36 000 nouveaux cas sont diagnostiqués.
D’ailleurs, en moyenne, une personne sur 5 en souffre au niveau mondial.
Mais qu’est-ce qu’exactement l’herpès génital ? Comment s’attrape-t-il comment s’en protéger ?
Nos réponses.

L’herpès génital : Qu’est-ce que c’est ?

C’est donc une infection qui est sexuellement transmissible et qui a l’énorme inconvénient d’être récidivante.
Cependant, les symptômes vont être présents dans 10% des cas. Ils sont très douloureux la plupart du temps et vont se manifester à l’endroit de l’infection (sexe, fesses, cuisses). Ils peuvent être accompagnés de douleurs au ventre ou à la tête, voire même de fièvre.

Les symptômes sont différents chez l’homme et la femme. Chez cette dernière, l’expérience est beaucoup plus difficile. Plaques et cloques se formeront au niveau de la vulve. Il faut compter au minimum deux semaines pour s’en débarrasser.

Le sexe de l’homme étant moins « fragile », les symptômes sont moins douloureux. Il s’agira de lésions sur le pénis et le prépuce, qui nécessiteront un peu de temps avant de cicatriser.

Comment se transmet l’herpès génital ?

Comme toute IST, l’herpès génital va se transmettre lors d’un rapport sexuel. Qu’il y ait pénétration ou pas. Le contact humain suffira. De plus, un simple herpès (type bouton de fièvre) peut suffire. Un rapport buccal peut alors transformer un herpès labial en herpès génital. L’inverse est d’ailleurs possible. On estime que 20 à 40% des herpès génitaux sont issus d’herpès labiaux.

Se protéger de l’herpès génital

Si vous êtes porteur du virus, ou si votre partenaire l’est, une protection est obligatoire.
Il va falloir alors se protéger le plus possible à l’aide d’un préservatif. Vous pouvez utiliser un préservatif masculin ou féminin, les deux font parfaitement l’affaire.
Comme c’est une maladie qui reste, si vous avez déjà été infecté elle ne sera qu’en « sommeil ». Prendre le risque d’avoir un rapport non protégé, mais si vous n’avez pas de symptôme, c’est prendre le risque de contaminer cotre partenaire.

Même avec cela, vous n’êtes pas garanti d’être protégé, l’herpès pouvant se situer autre part. Il est alors très important de se laver les mains après un rapport sexuel, pour ne pas permettre au virus de se « balader ».

Si vous êtes en période d’infection, il est tout simplement conseillé de ne pas avoir de rapport, qu’il soit protégé ou pas.

Les réponses sont donc limitées. Le préservatif est à l’heure actuelle le seul moyen de contraception viable. Cependant, un anneau vaginal est en développement et pourrait bien changer la donne : financé par la fondation Gates, cet anneau, d’une durée de 90 jours, libérera conjointement un antirétroviral ainsi qu’un contraceptif. Il n’en est encore qu’au stade de développement mais compte tenu de sa double utilité, on espère que le projet ira à son terme.

D’ailleurs, un autre anneau apparaîtra en 2018. S’il ne s’agit pas d’un anneau contraceptif, il a l’avantage de protéger contre le VIH et autres IST. Comme l’anneau mentionné précédemment, il libère antirétroviral pour protéger ses porteuses.
il est actuellement en test sur 5000 femmes dans différents pays d’Afrique, pays largement (trop) exposé aux maladies sexuellement transmissibles. Nous attendons les résultats en cette fin d’année.

Les IST comme l’herpès génital sont donc beaucoup plus présentes qu’on ne l’imagine. Même si à l’heure actuelle les solutions sont peu nombreuses, elles existent. Et l’avenir laisse entrevoir un avenir plus « radieux » pour la protection sexuelle dans son ensemble.