Herpès: Glossaire

Glossaire

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

 

ADN : acide désoxyribonucléique, acide nucléique situé dans le noyau des cellules. Ici, constituant nucléique du virus de l’herpès contenant l’information génétique.

AFFECTION CUTANEE : affection caractérisée par une rougeur de la peau.

ANTICORPS : protéines fabriquées par les lymphocytes bêta (aussi appelées immunoglobulines) afin de neutraliser et faciliter la destruction d’antigènes tels que virus, bactéries, toxiques.

ANTIGENE : substance étrangère qui déclenche une réaction immunitaire lorsqu’elle pénètre dans un organisme.

ARN : acide ribonucléique. L’un des constituants des cellules et notamment des virus.


BACTERIE : les bactéries sont des micro-organismes constitués par une seule cellule non visible à l’œil nu. Les bactéries sont classiquement rencontrées dans tous les milieux. Certaines sont responsables de maladies chez l’homme, on parle alors d’infection bactérienne.


CELLULE : la cellule représente l’unité élémentaire du monde vivant. Il existe des cellules animales, végétales.

CHROMOSOME : le noyau d’une cellule est essentiellement constitué par le matériel génétique sous forme de chromosomes. Les chromosomes sont eux même constitués d’ADN.

CONTAGIOSITE : caractère de ce qui est contagieux, c’est-à-dire ce qui peut se transmettre directement ou indirectement d’une personne à une autre.

CROUTES : les croûtes sont formées par du pus et d’autre débris cellulaires qui ont séchés.

CUTANEAO-MUQUEUX : qui affecte simultanément la peau et les muqueuses (exemple : éruption cutanéo-muqueuse).

CYCLE DE L’INFECTION : le virus pénètre pour la première fois dans l’organisme par simple contact avec la peau ou les organes génitaux (c’est la primo-infection) et diffuse vers un ganglion (cervical pour HSV1, et au niveau du sacrum pour HSV2) où il va entrer en latence. Le virus est alors inaccessible au système immunitaire de défense de la personne et aux traitements antiviraux. Chez certaines personnes, cette latence peut durer indéfiniment et il ne se manifestera aucune poussée. Chez d’autres, sous l’influence de certains facteurs déclenchant (la fièvre, le stress, les règles, le soleil, la fatigue, les relations sexuelles), le virus peut se réactiver, se répliquer et migrer du ganglion où il dormait, à la superficie où apparaîtra ou non, une éruption vésiculeuse. Les signes de récurrences sont moins alarmants et douloureux que lors de la primo-infection lorsque celle-ci se manifeste.


DERMATOLOGIE : c’est la matière médicale traitant de la peau. Elle étudie à la fois les différentes structures de la peau et leur rôle mais également les différentes pathologies qui peuvent avoir des manifestations cutanées. La dermatologie étudie principalement les causes et origines les dermatoses.

DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL : étape de la démarche diagnostique consistant à envisager toutes les maladies pouvant être à l’origine des signes et symptômes constatés chez le malade afin de faire la « différence » entre ces affections possibles et de ne retenir que celle le plus vraisemblablement en cause.


ELISA ( Enzyme Linked Immuno Sorben Assay) : technique immuno-enzymatique permettant de révéler la présence d’anticorps ou d’antigènes selon le substrat choisi.

EPIDEMIOLOGIE : science qui étudie les causes de l’apparition, de la disparition ou de la dissémination d’une maladie dans une population donnée.

EPITHELIUM : tissu vivant composé de nombreuses cellules juxtaposées de manière continue en une ou plusieurs couches.

ERYTHEME : rougeur de la peau ou de la muqueuse.

EXCRETION VIRALE ASYMPTOMATIQUE : excrétion de virus en dehors de tout signe visible ou de tout symptôme. Le virus est présent alors que rien ne permet de le savoir : ni prodromes, ni signes extérieurs mais la contagiosité persiste.


FACTEUR DECLENCHANT : on a pu établir un lien entre une récurrence herpétique et la survenue de certains facteurs dans la vie de la personne atteinte d’herpès : la fièvre, la fatigue, les traumatismes locaux (extraction dentaire, tampons périodiques, …), le soleil, les températures extrêmes, les émotions, les règles, un système de défense immunitaire défaillant (sida, cancer, chimiothérapie).


GENOME : ensemble des gènes de chromosomes.


IMMUNODEPRIME : sujets dont les défenses immunitaires sont affaiblies. L’immunodéprimé est très sensible aux infections virales ou bactériennes ; contrairement à l’immunocompétent, sujet dont les défenses immunitaires sont normales.


LATENCE : période s’étendant de la primo-infection à la réactivation du virus, qu’elle soit visible ou non (excrétion virale asymptomatique). Le virus est au repos, dans un ganglion. C’est à partir de ce virus latent que se produisent les récurrences.
Le rythme des poussées d’herpès est extrêmement variable, non seulement d’une personne à l’autre, mais également chez une même personne. Toutefois, la fréquence des poussées (ou récurrences) est accrue dans les années qui suivent la primo-infection.


MOLECULE : une molécule est une structure regroupant au moins deux atomes.

MUQUEUSE : membrane qui tapisse les cavités ouvertes vers le milieu extérieur. C’est par exemple : le tube digestif, les voies respiratoires, urinaires et génitales.

MST (Maladie Sexuellement Transmissible) : c’est une maladie infectieuse qui se transmet lors d’un rapport sexuel, avec ou sans pénétration, avec un partenaire contaminé.


PATHOLOGIE : c’est le synonyme de maladie en terme médical.

PCR (Polymerase Chain Reaction) : technique de laboratoire permettant un diagnostic le plus précis.

POUSSEE (d’herpès) : apparition de symptômes après une période de latence (voir récurrence).

PRIMO-INFECTION HERPETIQUE : épisode initial où l’organisme est en contact pour la première fois avec le virus.

PRODROME : signes annonciateurs d’une récurrence que la personne apprend à identifier avec le temps : sensation de brûlure, de picotements, de démangeaisons dans la zone où apparaîtront les vésicules herpétiques.

PSORIASIS : maladie cutanée d’origine plurifactorielle, à évolution chronique, se caractérisant par des tâches rouges recouvertes de squames abondantes, blanchâtres, sèches et friables.


REACTIVATION : changement d’état du virus herpétique, qui de latent redevient capable de se répliquer et de retrouver sa virulence.

RECURRENCE : correspond à un nouveau « réveil » du virus réactivé sous l’influence de facteurs déclenchant. Elle est également appelée : poussée ou crise. Le virus va se multiplier et migrer, du ganglion où il dormait à la périphérie et infecter les cellules de la peau où les vésicules apparaîtront ou non (excrétion virale asymptomatique).

REPLICATION : processus par lequel un virus se multiplie en parasitant la machinerie de la cellule. Le code génétique que contient le virus (son génome) s’insère dans celui de la cellule. Trompée par ce code parasite, la cellule ne fabrique plus ses propres protéines, mais celles du virus. Le génome du virus reproduit à l’identique, donnait de nombreuses « répliques » (d’où le terme réplication) qui vont s’entourer d’une capside et des autres éléments constitutifs du virus, également fabriqués par la cellule. Les nouveaux virus (virion) sortent de la cellule, prêts à en infecter d’autres et à se reproduire selon le même processus de réplication.

RETROVIRUS : type de virus à ARN dont l’une des formes est responsable du sida.


SEROCONVERSION : modification du statut sérologique d’un individu par rapport à un germe donné, par exemple celui du sida ou de l’herpès.

SEROLOGIE : recherche d’anticorps dans le sérum (partie liquidienne du sang).

SYMPTOMES : signes ou manifestations cliniques d’une pathologie.


ULCERATION : lésion de la peau se manifestant par une atteinte profonde de la peau (derme et épiderme) avec perte de substance.


VESICULE : lésion élémentaire de l’herpès et du zona. Elle est formée par une accumulation de liquide entre l’épiderme (couche la plus superficielle de la peau) et le derme (couche plus profonde de la peau). C’est une petite « cloque » ronde dont le diamètre peut aller de celui d’une tête d’épingle à 2 ou 3 mm.

VIRUS : particules de dimension très faible (leur taille varie de 10 à 300 nanomètres). Le virus envahit le corps humain, le plus souvent, à travers une lésion de la peau. Une fois à l’intérieur de la cellule, le virus utilise les constituants de la cellule pour se reproduire. Ce parasitage des fonctions cellulaires est à l’origine d’une maladie de l’organisme infecté.

VULVO-VAGINITE : infection de la vulve et du vagin.

Soumettre un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *